Un article paru sur le site de l'University of California, Davis révèle que la situation est similaire au Canada concernant la santé publique. Le virus SARS-CoV-2 est encore tout nouveau pour les chercheurs. Or, il importe de réaliser qu'une grande partie de ce que les scientifiques savent est encore en évolution et pas toujours définitive. La nature toujours évolutive des informations sur la COVID-19 a créé des dangers sur la route pour les dirigeants de la santé publique qui tentent d'offrir des conseils et des avertissements clairs, mais parfois changeants,au public.
Lorsque les informations, le public croit que la version est changée. Or, il y a une raison pour laquelle nous l'appelons le nouveau coronavirus. Personne ne le connaissait avant janvier et la compréhension a évolué.
Selon les chercheurs, une partie du problème repose sur le fait que de nombreuses personnes n'ont pas ce qu'ils appellent la littératie en santé publique. Beaucoup ne comprennent pas la nature interconnectée de la santé publique ou comment les conseils ou les politiques des responsables de la santé sont basés sur la science et la recherche.
La recherche sur la COVID-19 et la santé publique ont suivi ensemble un cycle ascendant régulier, mais ce cycle a parfois été mal lu ou considéré avec suspicion. Les chercheurs développent des preuves, qui aident à formuler des politiques, qui aident à développer plus de preuves pour affiner, voire changer, ces politiques. Selon les chercheurs, certaines personnes ne comprennent pas cela. Certaines personnes interprètent cela comme le fait que le gouvernement essaie de limiter leur liberté plutôt que de leur dire comment rester en bonne santé et garder leurs voisins en bonne santé.
Au début, les chercheurs croiyaient que porter des masques n'était pas une bonne idée parce qu'ils craignaient que les gens se sentent invulnérables et ne parviennent pas à se distancer physiquement, Or, ces derniers ont maintenant de bien meilleures preuves qui montrent l'importance du masquage pour garder tout le monde en bonne santé. La science montre que les masques faciaux protègent et ils protègent les autres. Mais certaines personnes, pour des raisons égoïstes ou malavisées, continuent de s'accrocher à une déclaration réfutée d'il y a cinq mois.
De plus, un résumé récent des dernières données des Centers for Disease Control and Prevention montre qu'environ les deux tiers des transmissions de COVID-19 aux États-Unis proviennent de personnes ne présentant pas de symptômes, soit parce que leurs cas sont asymptomatiques ou que les symptômes ne se sont pas développés
Au début de la pandémie, certaines des informations disponibles indiquaient que les jeunes adultes étaient moins susceptibles d'être infectés par le coronavirus. Aujourd'hui, plus de 60% des cas de COVID-19 dans le comté de Sacramento concernent des personnes âgées de 18 à 49 ans, et le plus grand groupe est âgé de 20 à 29 ans.
Les chercheurs mentionnent, en terminant, les impacts à long terme. Ces derniers apprennent de plus en plus sur les dommages potentiels aux poumons et au cœur dus au COVID-19, mais ils ignorent encore beaucoup de choses, notamment si les dommages pourraient être permanents. Les chercheurs soulignent également le flou concernnt les patients COVID-19 développant une immunité. Si c'est le cas, combien de temps dure-t-elle? L'une des raisons pour lesquelles cette science progresse lentement est que les chercheurs ont simplement besoin de temps pour surveiller efficacement les patients et leur immunité. Concernant la transmission à partir d'aérosols, ce sont les particules aériennes les plus légères qui peuvent flotter dans une pièce pendant des heures. Des études ont identifié des particules de coronavirus dans les aérosols, mais les preuves ne permettent pas de savoir si ces aérosols peuvent transmettre la COVID-19.
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