Dans une étude menée par l'University of Portsmouth publiée dans Frontiers in Molecular Neuroscience, des chercheurs révèlent avoir découvert qu'un
stress émotionnel chez l'enfant aurait des effets importants et profonds sur
le corps et pourrait entraîner une maladie plus tard dans la vie. Selon ces dernières, le
stress psychologique dans l'enfance modifie considérablement la
quantité d'une classe importante de protéines, appelées récepteurs GABAA, qui à son tour peut altérer le fonctionnement du cœur, des
poumons, des reins et de la vessie. Ces derniers rapportent que s'il était déjà connu que les changements dans les quantités de récepteurs
GABAA causent certains troubles cérébraux, le stress
peut également modifier leur expression dans d'autres organes.
Les chercheurs ont étudié
la manière dont les récepteurs GABAA se comportent dans les organes
secondaires chez les souris qui avaient été exposées au stress. Ils mentionnent que les récepteurs
GABAA étaient connus pour contrôler l'activité cérébrale et servir de
cibles importantes pour de nombreux médicaments utilisés en médecine
moderne pour traiter les troubles cérébraux tels que l'épilepsie,
l'anxiété et l'anesthésie chirurgicale. Selon eux, les changements
dramatiques induits par le stress dans les quantités de récepteurs
GABAA par rapport à ce que l'on trouve normalement vont
altérer la fonction des organes et, nous le suggérons, contribuera à des
maladies des organes.
Selon les chercheurs, le
système nerveux central humain est conçu pour résister au stress et une certaine quantité de stress permet aux humains de
s'adapter et de survivre dans un environnement en constante évolution. Les problèmes commencent lorsque l'exposition au stress est constante. Le
système nerveux d'un nourrisson n'est pas suffisamment mature pour être
capable de faire face à une exposition prolongée aux produits chimiques
qui interviennent dans la réponse au stress. De telles expériences seraient nuisibles au développement normal de leur corps et de leur esprit.
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