jeudi 14 juin 2018

Le secret de la longévité serait dans le microbiome et l'intestin

Selon une étude menée par l'Université McGill publiée dans Scientific Reports, notre avenir reposerait sur ce que mangent les bactéries vivant dans notre tractus intestinal et cela pourrait avoir une influence sur notre vieillissement. Les chercheurs ont alimenté des mouches à fruits avec une combinaison de probiotiques et un supplément à base de plantes appelé Triphala, capable de prolonger de 60% la longévité des mouches et de les protéger contre les maladies chroniques associées au vieillissement.

Les chercheurs ont incorporé un symbiotique composé de probiotiques et d'un supplément riche en polyphénols dans le régime alimentaire des mouches à fruits. Les mouches alimentées au synbiotique vivaient jusqu'à 66 jours, soit 26 jours de plus que celles sans supplément. Ils ont également montré des traits de vieillissement réduits, tels que l'augmentation de la résistance à l'insuline, l'inflammation et le stress oxydatif.

Selon les chercheurs, les probiotiques ont modifié radicalement l'architecture du microbiote intestinal, non seulement dans sa composition mais aussi dans la façon dont les aliments consommés sont métabolisés. Selon les chercheurs, la mouche à fruits est remarquablement similaire aux mammifères avec une similitude d'environ 70% en termes de leurs voies biochimiques, ce qui en fait un bon indicateur de ce qui se passerait chez les humains

Les chercheurs mentionnent que les effets chez les humains ne seraient probablement pas aussi dramatiques. Cependant, ils croient que les résultats suggèrent qu'un régime incorporant spécifiquement Triphala avec ces probiotiques favorisera une vie longue et saine.

Les chercheurs croient également que les résultats pourraient être expliqués par «l'axe intestin-cerveau», un système de communication bidirectionnel entre les micro-organismes résidant dans le tractus gastro-intestinal, le microbiote, et le cerveau. Ils mentionnent qu'au cours des dernières années, des études ont révélé que l'axe intestin-cerveau était impliqué dans des changements neuropathologiques et dans diverses affections telles que le syndrome du côlon irritable, la neurodégénérescence et même la dépression.  


 

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