mercredi 6 juin 2018

La réponse immunitaire des œstrogènes et des lymphocytes T serait liée à l'inflammation auto-immune

Les femmes sont plus sujettes au développement de maladies auto-immunes. L'hormone féminine œstrogène est susceptible d'affecter le système immunitaire. Une étude menée par Turku Center for Biotechnology publiée dans Science Signaling révèle l'implication du récepteur de l'hormone oestrogène dans les maladies auto-immunes.

L'incidence des maladies auto-immunes telles que la MS (Multiple Sclerosis), la RA (Rheumatoid arthritis) et le SLE (Systemic lupus erythematosus) est plus élevée chez les femmes que chez les hommes. L'hormone oestrogène sécrétée chez les femmes peut contribuer à la pathogenèse de ces maladies

L'hormone oestrogène montre son action sur les cellules principalement à travers le récepteur d'œstrogène alpha (ERα). Des chercheurs ont généré des souris avec une protéine ERα spécifiquement supprimée dans les lymphocytes T. Les chercheurs ont découvert que dans un modèle murin de la maladie intestinale inflammatoire humaine, le transfert de cellules T auxiliaires naïves de souris ERα déficientes n'a pas succombé à la colite, contrairement au transfert de leurs homologues 

Les chercheurs ont découvert que ERα régule plusieurs aspects de la fonction des lymphocytes T, y compris l'activation, la prolifération et la survie des lymphocytes T. Les cellules T régulatrices sont un groupe de cellules T qui aident à prévenir les maladies auto-immunes. Les chercheurs ont constaté que ERα influence la fonction et la différenciation des cellules T régulatrices. 

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