De nouvelles recherches menée par Brunel University London et l'University of Exeter publiées dans Diabetes suggèrent que certaines variations génétiques liées à l'obésité protègent réellement contre le diabète de type 2, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
Les chercheurs croient que les personnes qui entreposent le surplus de graisse dans leur corps ou autour de leur foie pourraient être génétiquement déterminées. Exactement là où la graisse supplémentaire est entreposée importe plus que le montant en termes de résistance à l'insuline et de risque de diabète et d'autres conditions.
Quatorze nouvelles variantes génétiques qui dictent l'endroit où le corps stocke le surplus de graisse ont été identifiées par les chercheurs. Ils ont découvert que certains facteurs génétiques qui augmentent l'obésité contribuent à réduire le risque métabolique.
Les chercheurs ont analysé les données de l'UK bio bank provenant de plus de 500 000 personnes âgées de 37 à 73 ans. Ces derniers ont utilisé des scanners IRM (imagerie par résonance magnétique) de la taille de ces personnes pour déterminer si elles conservaient un excès de graisse si elles présentaient des signes de diabète de type 2, crise cardiaque et risque d'accident vasculaire cérébral.
Ils ont découvert 14 variations génétiques ou modifications de la molécule d'ADN liées à un IMC plus élevé (indice de masse corporelle), mais un risque de diabète plus faible, une pression artérielle basse et un risque de maladie cardiaque plus faible. Les chercheurs soulignent que les personnes porteuses de ces facteurs génétiques, à mesure qu'elles grossissent, l'entreposent en toute sécurité sous la peau et ont donc moins de graisse dans leurs principaux organes tels que le foie, le pancréas et les reins.
Les chercheurs mentionnent, en terminant, que puisqu'une grande proportion de nombreuses populations sont en surpoids ou obèses, les résultats aideront à comprendre les mécanismes qui retardent ou protègent les personnes en surpoids ou obèses contre l'apparition de conséquences métaboliques défavorables, notamment le diabète de type 2, les maladies cardiaques et l'hypertension
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