Les chercheurs identifient le «facteur de jeunesse» dans les cellules sanguines qui accélère la réparation des fractures

Lorsque mes parents étaient encore parmi nous, je savais qu'il fallait surveiller de très près les chutes potentielles. L'étude qui suit m'a permis de saisir toute la portée. Selon les chercheurs, .trouver des moyens d’accélérer la réparation des os est une priorité de santé publique qui pourrait sauver des vies et réduire les dépenses de santé. Les Centers for Disease Control and Prevention signalent que plus de 800 000 patients sont hospitalisés chaque année en raison de blessures dues à une chute, y compris d'une fracture de la hanche, et que ces hospitalisations coûtent en moyenne 30 000 $. Plus près de nous, selon le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) les chutes sont l'une des principales causes d'invalidité et de décès chez les personnes de 65 ans et plus.

Les chercheurs soulignent que la guérison différée des fractures est un problème de santé majeur lié au vieillissement, et les stratégies visant à améliorer le rythme des réparations et à prévenir le recours à de nouvelles interventions chirurgicales pour obtenir une guérison améliorent considérablement les résultats pour les patients. Ces derniers mentionnent avoir précédemment découvert que l'introduction de cellules souches de la moelle osseuse dans une lésion osseuse pouvait accélérer la guérison. Cependant, ils soulignent que le processus exact n'était pas clair.

Les chercheurs pensent avoir avoir identifié le "facteur jeunesse" dans les cellules souches de la moelle osseuse. En effet, il s'agit du macrophage, un type de globule blanc et des protéines qu'elle sécrète pouvant avoir un effet rajeunissant sur les tissus. Après une lésion tissulaire, le corps envoie les macrophages vers les zones traumatisées, où ils subissent des modifications fonctionnelles pour coordonner la réparation tissulaire. Or, lors de la guérison d'une fracture, des macrophages se trouvent sur le site de la fracture. Mais lorsqu'elles sont épuisées, les fractures ne guérissent pas efficacement. Les populations et les caractéristiques des macrophages peuvent changer avec le vieillissement.

Les chercheurs croient que les jeunes cellules macrophages jouent un rôle dans le processus de rajeunissement et que l'injection d'un des facteurs produits par les cellules jeunes dans une fracture chez des souris âgées rajeunit le rythme de la réparation, suggérant ainsi une nouvelle approche thérapeutique du rajeunissement par fracture