mercredi 12 décembre 2018

Il y aurait des changements génétiques associés à l'activité physique

Une étude publiée dans Nature Communications révèle que le temps passé à rester assis, dormir et bouger est en partie déterminé par nos gènes. Dans le cadre de l'un des projets les plus détaillés du genre, les chercheurs ont analysé l'activité de 91 105 participants britanniques de la UK Biobank qui avaient auparavant porté un moniteur d'activité au poignet pendant une semaine. Les chercheurs ont appris aux machines à identifier les comportements actifs et sédentaires à partir des énormes quantités de données du moniteur d'activité.

Ils ont ensuite combiné ces données avec les informations génétiques de la UK Biobank pour révéler 14 régions génétiques liées à l'activité, dont 7 nouvelles pour la science. Selon les chercheurs, l'étude ouvre la voie à une meilleure compréhension du sommeil, de l'activité physique et de leurs conséquences sur la santé. Une analyse plus poussée des données génétiques humaines a révélé pour la première fois qu'une augmentation de l'activité physique abaissait de manière causale la pression artérielle.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'inactivité physique est une menace mondiale pour la santé publique et est associée à un éventail de maladies courantes telles que l'obésité, le diabète et les maladies cardiaques. Les changements dans la durée du sommeil sont liés aux maladies cardiaques et métaboliques et aux troubles psychiatriques. L'analyse génétique a également révélé un chevauchement avec les maladies neurodégénératives, le bien-être mental et la structure cérébrale, montrant un rôle important du système nerveux central en ce qui concerne l'activité physique et le sommeil.


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