dimanche 2 décembre 2018

Selon une étude, les changements physiques au cerveau dus à l'apprentissage se produisent différemment de la pensée

Selon une étude menée par l'University of Tübingen et Max-Planck Institute for Biological Cybernetics publiée dans Science, les chercheurs auraient découvert des preuves montrant que la nouvelle plasticité d’apprentissage du cerveau se produit plus rapidement que prévu et de différentes manières

Selon les chercheurs, des recherches antérieures avaient suggéré que l'apprentissage était progressif: à mesure que les personnes ssimilent de nouvelles informations, celles-ci étaient entreposées dans des emplacements physiques déjà existants dans le cerveau. Le cerveau change pour s'adapter à de nouvelles connaissances à mesure que se développe l'apprentissage. Les chercheurs soulignent également que des recherches antérieures avaient également révélé que l'hippocampe était la principale région du cerveau impliquée dans la rétention de la mémoire. .

Afin de découvrir ce qui se passe physiquement dans le cerveau lorsqu'une personne apprend quelque chose de nouveau, les chercheurs ont étudié des volontaires avec l'imagerie par résonance magnétique pondérée en diffusion (IRM). Cette technique d'IRM moins connue détecte la manière dont l'eau est diffusée dans le corps. Les chercheurs l'ont utilisée pour observer la diffusion de l'eau dans le cerveau au fur et à mesure que les volontaires apprenaient de nouvelles données. Les chercheurs croient que les résultats offrent une nouvelle vision de la plasticité dans le cerveau.

Les chercheurs mentionnent avoir constaté des modifications physiques du cerveau survenues quelques heures après l'exposition du volontaire à de nouvelles données. Ils ont également constaté que la plasticité cérébrale se produisait dans le cortex pariétal postérieur et non dans l'hippocampe. Ces derniers croient que les engrammes de mémoire (les changements physiques subis par le cerveau lors de l'apprentissage de nouvelles connaissances) étaient également localisés.

Les chercheurs soulignent, en terminant, qu'étudier la diffusion de l'eau dans le cerveau à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique pondérée en diffusion constitue un meilleur moyen d'étudier la microanatomie cérébrale, permettant une vision plus complète et détaillée de ce qui se passe dans le crâne lorsque l'humain interagit avec le monde qui l'entoure.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire