lundi 10 décembre 2018

Comment le cancer se propage-t-il?

Selon une étude menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR‑CUSM) publiée dans Molecular & Cellular Proteomics, des chercheurs ont analysé un gène appelé EGFRvIII, présent chez les patients atteints de glioblastome, une forme très agressive de cancer du cerveau qui se propage rapidement et qui est difficile à traiter. Les chercheurs ont exploré la façon dont des gènes cancérigènes, également appelés oncogènes, tels que EGFRvIII, modifient le contenu des messages échangés entre cellules.

Selon les chercheurs, les cellules cancéreuses attaquent au sein de groupes. Cependant, afin de travailler efficacement ensemble, elles doivent communiquer. Une façon de le faire consiste à utiliser de minuscules structures en forme de bulles appelées vésicules extracellulaires (extracellular vesicles, EV) ou exosomes. Les EV sont remplies de protéines actives qui fonctionnent comme des messages échangés entre les cellules

Les chercheurs constaté que l'oncogène EGFRvIII qui déclenche le cancer fait en sorte que les cellules «parlent un langage différent». Les protéines contenues dans les véhicules électriques peuvent modifier le comportement des cellules. À titre d'exple, elles peuvent envahir les tissus ou métastaser. Lorsque les véhicules électriques transmettent ces protéines entre cellules, certaines les interprètent comme un signal plus agressif, ce qui constitue une partie importante de la nature réelle du cancer

Les chercheurs ont été surpris de constater qu’un seul gène cancérigène, EGFRvII, puisse modifier des centaines de protéines présentes dans les véhicules électriques, modifiant ainsi complètement les messages que ces cellules se transmettent

Les chercheurs mentionnent en terminant que Lles véhicules électriques, qui peuvent être détectés dans des échantillons de sang, sont déjà utilisés pour diagnostiquer les cancers. Les protéines associées à l'EV découvertes par les chercheurs pourraient être utilisées pour développer des tests et des traitements sur mesure pour les patients atteints de glioblastome à l'avenir. Le glioblastome multiforme, également appelé glioblastome, est plus répandu chez les adultes de 45 à 70 ans et présente l'un des taux de survie les plus faibles de tous les cancers. Chaque année, environ 1 000 Canadiens se voient diagnostiquer un glioblastome, et seulement 4% d'entre eux survivent cinq ans ou plus. Les causes exactes du glioblastome sont encore inconnues.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire