vendredi 13 novembre 2020

Une étude sur les anticorps révèle de faibles niveaux d'infection à Sydney lors de la première vague COVID-19

Selon une étude menée par l'University of New South Wales publiée dans Medical Journal of Australia, la première étude australienne sur les anticorps au niveau de la population, conçue pour faire la lumière sur le nombre de personnes qui ont contracté le COVID-19 plus tôt cette année, suggère que seule une très petite proportion, moins de 1%, de Sydneysiders avait été infectée par le virus SRAS-CoV-2 après le première vague épidémique.

Conduite de la fin avril au début juin de cette année, et capturant les infections jusqu'à la mi-mai, l'étude a impliqué des analyses de plus de 5330 échantillons de sang anonymisés provenant de trois groupes de personnes différents. L'extrapolation des résultats à la population de 5 millions de personnes de Sydney suggère que seul un habitant de la ville sur 670 (ou 7450) avait été infecté lors de la première vague à Sydney.

Bien que ce soit 3,5 fois plus élevé que les 2118 cas de COVID-19 détectés et officiellement notifiés à l'époque, cela représente un niveau d'infection communautaire beaucoup plus faible et un ratio d'infections non détectées / détectées plus faible que dans de nombreuses études internationales.

Comme le soulignent les chercheurs, les anticorps sont créés lorsque le système immunitaire du corps réagit à l'infection et peuvent être détectés pendant des mois après. Les études sur les anticorps (également appelées sérologiques) peuvent fournir une image plus complète du nombre de personnes infectées par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, que les nombres de cas signalés. En effet, de nombreuses personnes atteintes de la COVID-19 ne présentent que des symptômes légers, voire aucun, et peuvent ne pas toujours se présenter pour un test.

Les chercheurs ont testé les échantillons sanguins à la recherche d'anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2 après avoir été collectés dans le cadre d'interactions médicales de routine non liées à la COVID-19.

Les pourcentages d'échantillons testés positifs pour les anticorps étaient tous inférieurs à 1%. En effet, 0,15% des échantillons parmi les personnes ayant un test de pathologie pour une raison quelconque, sauf COVID-19. On retrouvait 0,79% des échantillons parmi les femmes testés dans le cadre des contrôles de grossesse de routine et 0,29% des échantillons parmi les donneurs de sang.



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