Selon un article paru sur le site de l'University of Bristol, une nouvelle étude observationnelle visant à identifier les marqueurs qui prédisent comment COVID-19 affecte les patients est dirigée par des cliniciens et des universitaires du North Bristol NHS Trust et de l'University of Bristol.
L'étude DISCOVER (DIagnostic and Severity markers of COVID-19 to Enable Rapid triage) se concentre sur les biomarqueurs sanguins et leur capacité à prédire l'évolution de la maladie d'un patient ainsi que des facteurs démographiques tels que l'âge, le sexe, la fragilité et d'autres conditions médicales.
Lorsque des patients soupçonnés ou confirmés de COVID-19 sont admis à l'hôpital, ils seront approchés par l'équipe de recherche et consentis à un prélèvement sanguin et à l'accès à leurs antécédents médicaux. Ces patients seront ensuite suivis à distance pendant 28 jours et leurs progrès cliniques enregistrés. Les échantillons de sang de l'étude seront conservés de manière anonyme pour de futures recherches.
L'un des biomarqueurs que l'équipe de recherche testera est le suPAR (soluble urokinase plasminogen activating receptor), qui a déjà obtenu des résultats encourageants à partir de données grecques, à côté d'autres tests plus conventionnels, tels que la troponine, le NT-proBNP et la ferritine. Les chercheurs testeront également une variété de molécules qui contrôlent le système immunitaire, appelées cytokines. Ceci est très important car, bien que la majorité des patients atteints de COVID-19 se rétablissent rapidement, à l'heure actuelle, les médecins ne savent pas encore la meilleure façon de prédire quels patients rester à l'hôpital pour surveiller de plus près. Ce triage précoce des patients est crucial pour gérer la pression sur les lits d'hôpitaux en toute sécurité.
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