mercredi 1 avril 2020

Les coronavirus historiques montrent des signes de saisonnalité et d'immunité

Selon une étude menée par University College London publiée dans Wellcome Open Research, en utilisant des données historiques, les chercheurs ont découvert que les niveaux d'infection de trois coronavirus communs semblent avoir suivi un schéma saisonnier en Angleterre, avec des pics survenant en hiver et globalement en même temps que la grippe. Les chercheurs ont découvert que seules de petites quantités de coronavirus ont été transmises en été.

Les chercheurs ont utilisé les données de l'étude de cohorte communautaire Flu Watch de 2006 à 2011 afin de comprendre s'il y avait un plus grand nombre d'infections causées par ces coronavirus en hiver ou en été. Ils ont également cherché à savoir si les gens avaient été infectés par ces coronavirus communs plus d'une fois, sachant que ces informations peuvent montrer si les gens ont développé une immunité au virus.

Selon les chercheurs, les résultats soutiennent l'idée qu'au Royaume-Uni, nous pourrions voir des niveaux continus mais inférieurs de transmission de coronavirus en été, mais cela peut s'inverser en hiver s'il y a encore une grande population sensible à ce stade.

L'étude comprenait des données de 199 cas positifs de coronavirus sur trois hivers (novembre à mars) et un été (mai à septembre) de 2006 à 2009. Les chercheurs ont également examiné les données des deux hivers suivants pour identifier les personnes qui avaient eu une seconde infection coronavirus et voir si quelqu'un a été réinfecté par le même virus.

Les chercheurs ont étudié les profils d'infection de trois coronavirus, HCoV-NL63, HCoV-OC43 et HCoV-229E, qui, selon eux, présentent des symptômes similaires à ceux des cas bénins de SRAS-CoV-2.

Ils ont constaté que les taux les plus élevés d'infections à coronavirus étaient en février et très bas pendant la saison estivale, lorsque seulement quatre cas ont été détectés. Les résultats sont en ligne avec des recherches antérieures dans d'autres pays qui ont montré que les coronavirus sont saisonniers en hiver dans les climats tempérés, avec une plus grande variation dans les climats tropicaux.


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