Un article publié dans le British Medical Journal apporte un peu de perspective concernant la priorité accordée aux personnes. Selon les chercheurs, il y a trois raisons pour lesquelles l'âge ne devrait pas être utilisé pour décider qui devrait et qui ne devrait pas recevoir un traitement potentiellement vital.
Premièrement, selon les chercheurs, un simple critère "plus jeune que" n'est clairement pas satisfaisant. Ils le comparent au principe de la pièce de monnaie ou "premier arrivé, premier servi"
Deuxièmement, il y a l'argument des années Cela veut dire que tout le monde devrait avoir la possibilité de mener une vie d'une certaine durée. Les ressources devraient ensuite être distribuées (et les soins dispensés de manière sélective) pour garantir que ceux qui n'ont pas encore vécu cette durée de vie ont la priorité sur ceux qui ont déjà réussi à le faire.
Mais bien que cela ait un attrait intuitif, il n'y a pas d'accord sur ce qui compte comme une durée équitable. Selon les chercheurs, quelqu'un qui a eu ses bonnes années peut encore avoir beaucoup à offrir au monde qu'un autre qui ne peut pas être en mesure d'offrir
Et finalement, discriminer entre les patients dans la prestation de soins en fonction de l'âge, c'est envoyer un message sur la valeur des personnes âgées. Cette discrimination exprime publiquement l'opinion selon laquelle les personnes âgées ont moins de valeur ou d'importance que les jeunes.
Les chercheurs soulignent que l'âge a joué un rôle pendant de nombreuses décennies dans la limitation de l'accès aux soins lors du rationnement des traitements vitaux, tels que l'accès à la dialyse rénale et aux transplantations d'organes.
Les chercheurs mentionnent que l'engagement en faveur de l'égalité des chances n'a rien à voir avec les contributions relatives des personnes âgées par rapport aux jeunes. Cependant, si l'objectif est de sauver le plus de vies avec des ressources rares, alors l'âge peut être important s'il y a une diminution des chances de survie avec l'augmentation de l'âge.
Les chercheurs mentionnent, en terminant, que la pertinence de la vieillesse en tant que facteur prédictif d'efficacité, combinée au principe puissant des soins de santé offrant l'égalité des chances de vivre une vie, fait de l'âge un facteur important pour faire le choix difficile de l'attribution des ressources rares dans une pandémie. L'âgisme n'a pas sa place dans le rationnement, mais l'âge peut
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire