Selon un article paru sur le site de l'University of Alberta, les Canadiens sont témoins d'une tragédie qui se déroule dans le système de soins de longue durée du pays depuis un demi-siècle. Selon les chercheurs, le blâme pour le nombre croissant de décès à domicile des personnes âgées COVID-19 ne devrait pas être imposé aux travailleurs de première ligne autrement appelés aides-soignants ou préposés aux services de soutien à la personne.
Jusqu'à présent, sur les quelque 1 200 décès canadiens attribuables à la COVID-19, environ la moitié sont survenus dans des résidences de soins de longue durée. La pire catastrophe se déroule dans un établissement de soins de Montréal où 31 personnes âgées sont décédées en moins d'un mois. Les autorités sont arrivées sur le site pour constater que plus de 100 résidents avaient été abandonnés par une grande partie du personnel. Les militaires, le personnel hospitalier et les infirmières et médecins bénévoles ont été appelés pour endiguer la crise.
Selon les chercheurs, les lacunes du système sont exacerbées par le fait que les Canadiens vivent beaucoup plus longtemps et souffrent de maladies plus chroniques, tandis que les baby-boomers font leur chemin dans le système, ce qui entraîne un gonflement temporaire mais long de plusieurs décennies.
Les chercheurs mentionnent que les politiques de vieillissement sur place des provinces signifient que les personnes commencent les soins à un âge avancé et amènent avec elles une foule de maladies chroniques plus avancées comme les maladies cardiaques, le diabète et les maladies pulmonaires, ainsi que des augmentations significatives de la démence, de la maladie d'Alzheimer et d'autres neurodégénératives maladies.
Les chercheurs soulignent également que la pandémie n'a pas provoqué la crise; il est arrivé et a provoqué un choc massif dans le système de soins de longue durée, mettant en lumière les fractures dans un système qui était mûr pour la catastrophe.
Les résidents des maisons de soins de longue durée sont très vulnérables. Ils sont plus âgés, plus fragiles, avec un système immunitaire moins efficace. Selon les chercheurs, le scénario parfait comprend des tests sur les résidents et le personnel, des mesures agressives pour protéger et isoler, ainsi que des politiques et des pratiques optimisées, avant l'épidémie.
Selon les chercheurs, les problèmes de personnel ont commencé à apparaître dès que les membres du personnel ont commencé à être positifs et ont été mis en quarantaine à la maison. Ces pénuries ont été exacerbées par les pressions extérieures pour rester à la maison, que ce soit de la part des membres de la famille ou de leur propre peur de se propager à leur famille.
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