Selon une étude menée par Brock University publiée en ligne, une réduction significative de l'activité en plein air due au COVID-19 pourrait avoir un effet néfaste sur la santé mentale. Les chercheurs ont voulu découvrir comment la pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur les loisirs de plein air avant, pendant et après la mise en œuvre de stratégies distanciation physique au Canada.
Les chercheurs ont découvert que les répondants soulignaient une santé mentale nettement pire en raison du manque de possibilités de participer à des activités de loisirs de plein air. Les chercheurs ont collaboré avec ALIVE Outdoors, une entreprise d'éducation en plein air et expérientielle, afin de recueillir les données de 1550 participants sur une période de huit jours commençant au début de mai.
L'étude révèle que les amateurs de plein air ont réduit leurs activités de six heures par semaine en moyenne, mais n'ont pas complètement abandonné le plein air malgré la fermeture du parc.Ces derniers ont délaissé des activités aventureuses telles que le camping, l'alpinisme ou les sports de plein air en faveur du jardinage, de la marche et de la photographie de nature.
Les participants ont prévu de changer leur comportement et de voyager dans différents endroits avec différentes personnes et de modifier leurs activités. Ils se sont également engagés à reprendre leurs activités habituelles une fois la pandémie terminée, continueront de respecter la fermeture des zones récréatives et ont indiqué qu'il était important pour eux de plaider pour la protection des ressources récréatives de plein air à l'avenir.
Les chercheurs prévoient d'approfondir les résultats de l'enquête et publieront leurs résultats complets dans les prochains mois. Ils développent également un suivi de la première phase de cette étude.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire