Le thé vert est considéré comme étant bénéfique pour le cerveau. Les
propriétés antioxydantes et détoxifiantes des extraits de thé vert
aident à combattre les maladies comme la maladie
d'Alzheimer. Cependant, les scientifiques n'ont jamais vraiment compris comment ces extraits
travaillent au niveau moléculaire et comment ils pourraient être
exploités afin de trouver de meilleurs traitements.
Les recherches du McMaster University publiées dans le Journal of the American Chemistry Society jettent un éclairage nouveau sur ces mécanismes sous-jacents. Des preuves précliniques suggèrent que le composé du thé vert appelé
EGCG interfère avec la formation d'assemblages toxiques (oligomères),
l'un des principaux suspects dans les premiers stades de la cascade
moléculaire conduisant au déclin cognitif chez les patients atteints
d'Alzheimer.
Au
niveau moléculaire, les chercheurs croient que l'EGCG recouvre les oligomères
toxiques et modifie leur capacité à croître et à interagir avec des
cellules saines. Ces derniers croient que les résultats pourraient conduire à de nouvelles thérapies et à la découverte de nouveaux médicaments. Les chercheurs espèrent trouver la façon
de modifier l'EGCG et des molécules similaires afin de les utiliser
efficacement comme additif alimentaire, à titre d'exemple. Selon les chercheurs, l'EGCG est instable à température ambiante et difficile à
administrer dans le corps humain, en particulier le cerveau.
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