Une étude fort intéressante publiée récemment dans Nature Communications révèle que des chercheurs une voie contrôlant le vieillissement. Les chercheurs du Case Western Reserve University School of Medicine et de l'University Hospitals Health System auraient identifié une nouvelle voie moléculaire qui contrôle la durée de vie et la santé des vers et des mammifères.
Les
chercheurs ont révélé que les vers ayant des niveaux excessifs de
certaines protéines vivaient plus longtemps et en meilleure santé que
les vers normaux. En
outre, les souris avec des niveaux excessifs de ces protéines ont
démontré un retard dans le dysfonctionnement des vaisseaux sanguins
associé au vieillissement. L'étude a des implications majeures pour la compréhension du vieillissement et des troubles associés à l'âge. L'étude révèle qu'en
augmentant ou en diminuant artificiellement les niveaux d'une famille
de protéines appelées facteurs de transcription de type Kruppel (KLF), il est possible de faire vivre ces petits vers, les Caenorhabditis
elegans, plus ou moins longtemps .
Selon les chercheurs, comme cette même famille de protéines existe également chez les
mammifères, les données
suggèrent que les KLF ont également des effets similaires sur le
vieillissement chez les mammifères. Ayant observé que les niveaux de KLF diminuaient avec l'âge et que des niveaux soutenus
de KLF pouvaient empêcher la perte de fonction des vaisseaux sanguins
associée à l'âge semble avoir surpris les chercheurs étant donné que la dysfonction
vasculaire contribue de manière significative à diverses conditions
associées à l'âge, telles que l'hypertension notamment.
Les chercheurs ont découvert que les protéines KLF fonctionnent en
contrôlant l'autophagie, un processus de nettoyage et surtout de « recyclage » dans la cellule, comme les sous-produits moléculaires normaux qui s'accumulent chez les
personnes âgées. La perte de ce mécanisme de contrôle de qualité est une caractéristique du vieillissement. Selon les chercheurs, à mesure que les cellules vieillissent, leur capacité à exercer ces fonctions diminue. Cela
conduit probablement à une accumulation non durable d'amas de
protéines toxiques, ce qui constitue un obstacle à la survie
cellulaire. Les vers sans protéines KLF ne peuvent pas maintenir l'autophagie.
Selon
les chercheurs, la prochaine étape consistera à étudier les mécanismes
précis associés à la façon dont l'autophagie dans les cellules tapissant les vaisseaux sanguins contribue à améliorer la fonction des
vaisseaux sanguins. Ils chercheront également des stratégies pour cibler les protéines KLF chez l'homme.
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