Alors que l'Association médicale canadienne se préoccupe l'importance des soins accordés aux ainés, un article paru dans le British Medical Journal pourrait leur apporter de l'eau au moulin. Selon les experts, le
coût total des soins sociaux est de plus de 100 milliards
de livres. Or, indépendamment de l'âge et des problèmes de santé
sous-jacents, les experts britanniques estiment que l'exercice pourrait inverser le déclin et garder une personne
au-dessus du seuil pour avoir besoin de soins accrus.
Ils soutiennent que les effets du vieillissement sont souvent
confondus avec la perte de forme physique. Selon eux, c'est plutôt une perte
de forme physique qui augmente le risque d'avoir besoin de soins
sociaux.
Les chiffres montrent que 25% des femmes ainsi que 20% des hommes au
Royaume-Uni déclarent ne pas faire d'activité du tout en une semaine, et
encore moins le minimum recommandé de 150 minutes pour maintenir la
santé.
Pourtant, les experts révèlent que les personnes d'âge moyen et les
personnes âgées pourraient augmenter leur niveau de forme physique à celui
d'une personne moyenne une décennie plus jeune par l'exercice
régulier. De plus, ils insistent sur le fait que la condition physique
améliore la capacité cognitive (mentale) et réduit le risque de démence.
Ils appellent également à des changements dans les environnements et
les attentes pour rendre l'exercice accessibles aux personnes d'âge
moyen et les personnes âgées, y compris les espaces ouverts et les
installations pour les déplacements actifs.
Selon l'article, les
professionnels de la santé et des soins ont besoin d'une meilleure
formation et d'un meilleur soutien pour recommander une activité
physique à titre de médicament. Par
exemple, les patients âgés admis à l'hôpital passent plus de 80% de
leur temps dans un lit et plus de 60% réduisent leur mobilité. Pourtant, cela peut être résolu en mettant l'accent sur la
réadaptation et le soutien pour maintenir l'activité des professionnels
de la santé et des soins ainsi que de la famille et des amis.
Les auteurs mentionnent, en terminant, que l'augmentation
du niveau de capacité peut non seulement rendre la personne au niveau où elle se situait 10 ans plus tôt, mais elle peut faire la
différence essentielle entre bien vivre à la maison ou être dépendante
des soins sociaux ou des soins résidentiels.
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