Le système nerveux est constitué de milliards de neurones qui coordonnent leurs efforts pour relayer les informations nerveuses et faire fonctionner l'organisme. Chaque neurone possède un corps
cellulaire entouré de dendrites et un axone dans lequel les influx nerveux circulent sous forme de courants électriques. Ils transmettent ensuite les messages aux autres neurones par le biais de molécules chimiques, appelées neurotransmetteurs, au niveau de terminaisons nerveuses localisées dans les dendrites. Les dendrites sont des prolongements du corps cellulaire des neurones.
Elles se divisent par dichotomie, créant une arborescence du neurone
sous forme de filaments courts et ramifiés. Selon une étude, publiée dans la revue Nature, les dendrites ne seraient pas seulement des médiateurs, mais elles traiteraient aussi les informations.
Or, une étude publiée cette semaine dans Nature Communications a révélé de nouvelles perspectives sur la façon dont le
sommeil contribue à la plasticité cérébrale, soit la capacité de notre
cerveau à changer et se réorganiser, et pourrait ouvrir la voie à de
nouvelles façons d'aider les personnes ayant des troubles
d'apprentissage et de la mémoire. Selon l'étude, l'activité des dendrites augmenterait lorsque nous dormons, et que cette
augmentation serait liée à des ondes cérébrales spécifiques qui sont
considérées comme essentielles à la façon dont nous formons des
souvenirs.
Selon les chercheurs, les cerveaux
sont des organes ont la capacité de
changer et de s'adapter en fonction des expériences. Le sommeil jouerait un rôle important dans ces changements
adaptatifs. Selon les chercheurs, un grande partie de ces changements
peuvent se produire au cours des ondes cérébrales très courtes et
répétitives appelées fuseaux.
Les
fuseaux du sommeil ont été associés à la formation de la mémoire chez
l'homme pendant un certain temps mais personne ne savait ce qu'ils
faisaient réellement dans le cerveau, outre le fait que, pendant les
fuseaux, des voies spécifiques sont activées dans les dendrites. Les
techniques permettant la stimulation cérébrale, comme la stimulation
magnétique transcrânienne (TMS), pourraient être utilisées pour stimuler
les dendrites avec la même gamme de fréquences que les fuseaux, ce qui
pourrait améliorer les fonctions cognitives chez les patients comme la démence
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