mercredi 26 août 2020

Une étude dans un foyer de soins de longue durée suggère que les patients dialysés sont plus à risque d'infection par le SRAS-CoV-2

Selon une étude menée par Johns Hopkins University School of Medicine publiée dans MMWR. Morbidity and Mortality Weekly Report, il est bien connu que l'agent causal de la COVID-19, le virus SRAS-CoV-2, peut se propager rapidement parmi les résidents des maisons de retraite et autres établissements de soins de longue durée, entraînant un nombre élevé de cas et de décès dans une population très vulnérable. Or, les résidents sous hémodialyse pour une maladie rénale chronique peuvent être encore plus à risque d'infection par le virus.

Pour leur étude, les chercheurs ont enquêté sur une épidémie de COVID-19 survenue en avril 2020 dans une maison de soins infirmiers du Maryland de 200 lits avec un centre d'hémodialyse sur place indépendant. Sur les 170 résidents de l'établissement, 32 ont reçu un traitement de dialyse entre le 16 et le 30 avril. À la fin de la période d'étude, des tests d'exposition au SRAS-CoV-2 ont été effectués sur tous les résidents sauf trois (ils ont refusé et ont été compté comme négatif).

Les chercheurs ont rapporté que 15 des 32 résidents (47%) sous dialyse ont été testés positifs alors que seulement 22 des 138 autres résidents (16%) l'ont fait.

Les chercheurs croient que pour prévenir les épidémies de COVID-19, les maisons de soins infirmiers et les centres de dialyse doivent maintenir une communication claire et constante pour améliorer les pratiques de prévention des infections tout au long du processus de transport des résidents vers la dialyse et pendant la dialyse elle-même. Les résidents qui subissent une dialyse doivent être étroitement surveillés, et la priorisation des tests doit tenir compte de tout contact avec le personnel de dialyse qui aurait pu être exposé au SRAS-CoV-2.

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