Selon une étude menée par Georgetown University Medical Center publiée dans Nature Communications, les idées fausses sur la façon dont le climat et les conditions météorologiques ont un impact sur l'exposition et la transmission du SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, créent une fausse confiance et ont influencé négativement les perceptions des risques.
Les chercheurs mentionnent que les messages actuels sur les médias sociaux et ailleurs obscurcissent les nuances de la science autour de la COVID-19 et de la saisonnalité. Le temps influence probablement la transmission de la COVID-19, mais pas à une échelle suffisante pour contrebalancer les effets du confinement ou des ré-ouvertures dans les populations.
Les chercheurs découragent fortement que les politiques soient adaptées aux compréhensions actuelles du lien COVID-climat. Selon ces derniers, aucune zone habitée par l'humain dans le monde n'est protégée de la transmission de la COVID-19 en raison des conditions météorologiques, à aucun moment de l'année. De nombreux scientifiques s'attendent à ce que la COVID-19 devienne saisonnière à long terme, sous réserve d'un niveau d'immunité important, mais cette condition peut ne pas être satisfaite dans certaines régions, en fonction du succès de l'endiguement de l'épidémie. Les chercheurs croient que toutes les interventions pharmaceutiques et non pharmaceutiques ont un impact plus fort sur la transmission dans l'espace et dans le temps que tout autre facteur environnemental.
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