Une étude publiée en juin s'est concentrée sur la région du Grand Sydney au début de l'épidémie de COVID-19 a trouvé une association entre une humidité plus faible et une augmentation de la transmission communautaire. Or, une seconde étude menée par l'University of Sydney publiée dans Transboundary and Emerging Diseases vient confirmer le risque.
Selon les chercheurs, une humidité inférieure peut être définie comme un «air plus sec». L'étude a estimé que pour une diminution de 1% de l'humidité relative, les cas de COVID-19 pourraient augmenter de 7 à 8% .L'estimation est d'environ 2 fois plus de notifications COVID-19 pour une baisse de 10% de l'humidité relative.
Les chercheurs mentionnent qu'il existe des raisons biologiques pour lesquelles l'humidité est importante dans la transmission des virus en suspension dans l'air.Lorsque l'humidité est plus faible, l'air est plus sec et cela rend les aérosols plus petits. Ces derniers précisent que les aérosols sont plus petits que les gouttelettes Lors d'éternuement ou de toux, ces petits aérosols infectieux peuvent rester en suspension dans l'air plus longtemps. Cela augmente l'exposition des autres personnes. Lorsque l'air est humide et que les aérosols sont plus gros et plus lourds, ils tombent et touchent les surfaces plus rapidement. la nécessité pour les personnes de porter un masque, à la fois pour empêcher les aérosols infectieux de s'échapper dans l'air dans le cas d'un individu infectieux et pour l'exposition à des aérosols infectieux dans le cas d'un individu non infecté.
Selon les chercheurs, des preuves supplémentaires de l'épidémie de COVID-19 de Sydney ont confirmé que des cas étaient associés à l'humidité. Une humidité réduite a été trouvée dans plusieurs régions différentes de Sydney comme étant systématiquement liée à une augmentation des cas. Le même lien n'a pas été trouvé pour d'autres facteurs météorologiques,précipitations, température ou vent Les conditions climatiques propices à la propagation du COVID-19 présentent un défi pour la santé publique.
Les chercheurs mentionnent, en terminant, que des études supplémentaires sur l'humidité pour le reste de l'année sont nécessaires pour déterminer comment la relation d'humidité fonctionne et dans quelle mesure elle entraîne les taux de notification des cas de COVID-19.
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