jeudi 20 août 2020

La recherche des contacts numériques à elle seule n'est peut-être pas une réponse miracle pour la COVID-19

Selon une étude menée par l'University of Otago publiée dans Cochrane Database of Systematic Reviews, durant les flambées de maladies infectieuses, le traçage numérique des contacts à lui seul pourrait réduire le nombre de cas, mais pas autant que le traçage manuel des contrats

Les chercheurs ont fait une revue systématique de l'efficacité des technologies numériques pour identifier les contacts d'un cas positif identifié d'une maladie infectieuse, afin de les isoler et de réduire la transmission ultérieure de la maladie. Ces derniers ont résumé les résultats de six études d'observation de flambées de différentes maladies infectieuses en Sierra Leone, au Botswana et aux États-Unis et de six études qui simulaient la propagation de maladies dans une épidémie à l'aide de modèles mathématiques.

Selon les chercheurs, les technologies numériques, combinées à d'autres interventions de santé publique, peuvent aider à prévenir la propagation des maladies infectieuses, mais la technologie n'est en grande partie pas prouvée dans des situations réelles d'épidémies

Les chercheurs mentionnent que les systèmes de saisie et de gestion des données numériques étaient plus rapides à utiliser que les systèmes papier pour enregistrer les nouveaux contacts et surveiller les contacts connus et probablement moins sujets à la perte de données.

Mais les chercheurs concluent qu'il existe des preuves de très faible certitude selon lesquelles les applications de traçage des contacts pourraient avoir un impact substantiel sur la propagation de la COVID-19, alors que les problèmes de faible adoption, de variation technologique et d'équité en santé persistent.

Des problèmes d'accessibilité ou de confidentialité et de sécurité ont été identifiés dans certaines des études. Les problèmes d'accès au système comprenaient une couverture réseau inégale, un manque de données, des problèmes techniques avec le matériel ou les logiciels qui n'ont pas pu être résolus par les équipes techniques locales et les besoins de formation du personnel plus élevés, y compris la nécessité d'une formation de recyclage. Le personnel a également fait état de préoccupations concernant l'accessibilité et les problèmes logistiques liés à l'administration des systèmes, en particulier dans les régions marginalisées ou sous-développées du monde.

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