Une entrevue publiée sur le site de l'University of Western Ontario avec Dr. Nitin Mohan révèle que traditionnellement, une deuxième vague est une augmentation des cas pendant une courte période. Lors de la première vague, de vastes mesures de santé publique furent adopter afin de réduire le nombre de cas dans le but de renforcer les capacités en matière de tests en laboratoire, de recherche des contacts et également dans la communauté.
Une fois les restrictions levées, dans un monde parfait, il est souhaitable que le nombre de cas ne sautera pas trop haut, mais en général, ce qui se passe,cependant, lorsqu'on supprime les restrictions, on observe une augmentation du nombre de cas.
Avec le temps plus froid à l'automne et maintenant avec la réouverture des écoles et d'autres secteurs, il est prévisible de voir une deuxième vague. La hauteur de cette vague est l'élément à surveiller.
La deuxième vague est prévisible. Personne ne devrait être surpris d'apprendre que nous vivons une deuxième vague.
Historiquement, en revenant sur la grippe espagnole en 1918, la dernière fois que cela s'est produit, c'était il y a 100 ans, et quelques secondes vagues distinctes furent observées. Les zones qui avaient des secondes vagues plus élevées avaient tendance à avoir des précautions de première vague plus courtes. Donc, ce que cela signifie, c'est qu'ils ont levé les restrictions plus tôt que les endroits qui avaient une deuxième vague inférieure.
Les mesures de santé publique à grande échelle doivent se poursuivre le port du masque lorsque nous ne sommes pas n'êtes pas en mesure de nous éloigner physiquement, de nous laver les mains, puis à nouveau d'éloigner physiquement autant que possible et d'éviter les activités non essentielles.
Les jeunes font grimper les chiffres cette fois-ci, en particulier ceux de moins de 40 ans et, dans de nombreux cas, de moins de 20 ans. Cela peut être en partie motivé par la croyance que la COVID-19 n'affecte que les personnes âgées. Nous savons que les jeunes ne sont pas aussi gravement touchés par le COVID-19, cela étant dit, il existe de nombreux cas où ces personnes se retrouvent à l'hôpital ou à l'USI et ce sont des personnes qui sont par ailleurs en bonne santé. Même après le rétablissement, il y a des effets durables à long terme.
L'espoir n'est pas de fermer toutes les parties de l'économie et tous les secteurs en même temps. Lorsqu'on parle de santé publique, ce n'est pas seulement la transmission de maladies infectieuses, mais aussi de problèmes sociaux et économiques.
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