vendredi 16 octobre 2020

Rester en contact avec les émotions peut réduire le stress induit par la pandémie

Depuis le décès de Josianne, j'ai décidé d'aborder plus souvent la santé mentale qui est, de toute évidence, un enjeu majeur de la pandémie. Selon une étude menée par l'University of Iowa publiée dans Journal of Contextual Behavioral Science, les chercheurs ont analysé les réponses des Américains à diverses situations provoquées par la pandémie de coronavirus. Les chercheurs ont constaté que ceux qui faisaient le bilan de leurs émotions, qu'il s'agisse de tristesse, d'anxiété, de peur, de solitude, etc., puis abordaient ces émotions avec une action consciente, comme appeler un ami ou un membre de la famille, rapportaient des niveaux de stress inférieurs à ceux qui ont évité de s'identifier à leurs émotions ou n'ont pas mesuré les effets potentiels de leur comportement.

En mai, les chercheurs ont interrogé 485 adultes à travers le pays, leur demandant de décrire leurs expériences avec diverses situations résultant de la pandémie de coronavirus. Les répondants ont identifié des sensations physiques telles que la transpiration, une accélération du rythme cardiaque et la peur pour leur propre sécurité, ainsi que des «mesures de difficultés objectives», y compris des paiements de loyer ou d'hypothèque, la perte de revenu personnel, le fait de vivre séparément des membres de la articles d'épicerie ou articles ménagers.

Les chercheurs ont utilisé ces réponses pour mesurer la «flexibilité psychologique» d'un répondant ou, d'une manière générale, sa capacité à suivre les coups émotionnels infligés par la pandémie. Les chercheurs ont déterminé la flexibilité psychologique des répondants en fonction de trois facteurs, l'ouverture, la conscience comportementale et l'action appréciée.

Les répondants au sondage qui étaient ouverts à leurs émotions et qui étaient plus conscients de la façon dont ils réagissaient à ces émotions se sont avérés avoir des niveaux inférieurs de détresse due à la pandémie. Dans l'ensemble, la flexibilité psychologique représentait une part importante de la détresse provoquée par une pandémie.

 

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