Les chercheurs ont déterminé en partie pourquoi les rapports varient autant. Ils ont examiné les recherches existantes pour déterminer si les études utilisant des mesures directes par rapport à l'auto-évaluation de la perte d'odeur pouvaient expliquer la fourchette des estimations. Ils ont constaté qu'avec des mesures directes, environ 77% des patients atteints de COVID-19 avaient une perte d'odeur contre seulement 44% avec l'auto-évaluation.
Les mesures directes de la capacité olfactive impliquent que les patients sentent et signalent les odeurs réelles, tandis que les méthodes d'auto-évaluation comprennent l'obtention de données par le biais de questionnaires, d'entretiens ou de dossiers de santé électroniques. Les mesures directes sont objectives alors que l'auto-évaluation est des mesures subjectives de l'expérience d'une personne.
Leur recherche suggère que les méthodologies subjectives sous-estiment la véritable prévalence de la perte d'odeur et que la perte d'odeur peut être une méthode de dépistage efficace pour la détection précoce de la COVID-19.
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