dimanche 19 juillet 2020

Un pic hivernal de COVID-19 devrait être envisagé

Selon une étude menée par l'University of Southampton publiée sur Academy of Medical Sciences, le Royaume-Uni doit se préparer dès maintenant à une nouvelle vague potentielle d'infections à coronavirus cet hiver qui pourrait être plus grave que la première.

Selon les chercheurs, il faut réorganiser le personnel et les établissements de santé et de soins sociaux pour maintenir les zones exemptes de COVID-19 et garantir des tests et des mesures de contrôle des infections à l'échelle du système pour minimiser la transmission dans les hôpitaux et les maisons de soins. Il faut également prévoir une augmentation de la capacité du programme de test, de traçage et d'isolement pour faire face aux symptômes qui se chevauchent du COVID-19, de la grippe et d'autres infections hivernales. Il faut établir un système de surveillance complet, en temps quasi réel et à l'échelle de la population pour surveiller et gérer une vague hivernale.

Selon les chercheurs, la COVID-19 est plus susceptible de se propager en hiver, les gens passant plus de temps à l'intérieur et le virus capable de survivre plus longtemps dans des conditions hivernales plus froides et plus sombres. Le rapport note qu'il existe un degré élevé d'incertitude sur la façon dont l'épidémie de COVID-19 évoluera au Royaume-Uni au cours des prochains mois, mais suggère qu'un scénario du pire des cas raisonnable à préparer est celui où le nombre moyen de personnes que l'on la personne infectée transmettra le virus à (valeur Rt) passant à 1,7 à partir de septembre 2020.

La modélisation de ce scénario suggère qu'il y aurait un pic d'admissions à l'hôpital et de décès en janvier et février 2021 similaire ou pire que la première vague du printemps 2020

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