Selon une étude menée par The Endocrine Society publiée dans Journal of the Endocrine Society, les personnes atteintes de troubles endocriniens peuvent voir leur état s'aggraver à la suite de la COVID-19
Selon les chercheurs, le virus qui cause COVID-19, SARS-CoV-2, se lie au récepteur ACE2, une protéine qui est exprimée dans de nombreux tissus. Cela permet au virus de pénétrer dans les cellules endocrines et de provoquer le chaos associé à la maladie.
Comme le soulignent les chercheurs, le SRAS-CoV-2 peut provoquer une perte d'odeur et pénétrer dans le cerveau. Chez les infections à coronavirus antérieures telles que l'épidémie de SRAS en 2003, de nombreux patients ont développé un syndrome post-viral avec fatigue. Cela pourrait être en partie dû à une insuffisance surrénale, une condition où les glandes surrénales ne produisent pas suffisamment de cortisol, en raison de dommages à l'hypophyse. Pendant l'épidémie de SRAS, les patients qui ont développé une insuffisance surrénalienne se sont généralement rétablis en un an.
Selon les chercheurs, COVID-19 pourrait également entraîner de nouveaux cas de diabète et une aggravation du diabète existant. Le virus du SRAS-CoV-2 se fixe à ACE2, le principal point d'entrée dans les cellules du coronavirus, et perturbe la production d'insuline, provoquant des niveaux élevés de glucose dans le sang chez certains patients. Les chercheurs soulignent la nécessité d'une surveillance stricte du glucose chez les patients atteints de COVID-19 comme mesure pour maximiser la récupération.
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