jeudi 10 août 2017

Risque réduit maladie pulmonaire obstructive chronique après une chirurgie bariatrique

Une récente étude publiée dans le Chest Journal, la publication officielle de l'American College of Chest Physicians rapporte que les personnes obèses atteintes d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) subissant la chirurgie bariatrique fréquenteraient l'hôpital moins souvent avec des problèmes respiratoires aigus après leurs opérations.

Selon l'auteur, Dr Tadahiro Goto, chercheur en médecine d'urgence au Massachusetts General Hospital à Boston, la proportion de patients qui ont besoin d'urgence ou de soins hospitaliers pour le trouble pulmonaire a diminué de plus de la moitié après les opérations. La MPOC est habituellement causée par le tabagisme, et les symptômes incluent notamment une difficulté respiratoire, une toux et une respiration sifflante.

Les chercheurs ont examiné les données sur 481 adultes obèses âgés de 40 à 65 ans atteints de MPOC ayant subi une chirurgie bariatrique en Californie, en Floride et au Nebraska. Ils ont suivi les patients de 2005 à 2011 pour étudier les visites d'hôpitaux et de salles d'urgence pour la MPOC au cours des deux années précédant la chirurgie de perte de poids par rapport aux deux années suivantes.

Au début de l'étude, lorsque les patients étaient âgés de 13 à 24 mois à partir de leurs opérations, 28 pour cent d'entre eux avaient consulté l'urgence ou fait une visite à l'hôpital pour les symptômes aigus de la MPOC. Même au cours de la deuxième année de l'étude, les 12 mois précédant la chirurgie, ces taux n'avaient pas beaucoup changé.

Cependant, les chances d'une visite à l'urgence ou à l'hôpital ont diminué de 65% l'année dernière après la chirurgie bariatrique. Juste 12 pour cent des patients avaient une visite concernant la MPOC durant cette période. Au cours de la dernière année de l'étude, 13 à 24 mois après la chirurgie, les chances d'une visite à l'urgence ou à l'hôpital étaient inférieures de 61 pour cent à la première année de l'étude.

Les auteurs apportent toutefois un bémol. L'étude s'est concentré sur les personnes atteintes de symptômes sévères de la MPOC, et les résultats pourraient ne pas s'appliquer aux personnes atteintes d'une maladie bien contrôlée. Aussi, selon les chercheurs, une chirurgie de toute nature comporte des risques. S'il est possible d'obtenir une diminution de poids de manières moins contraignantes, ces celles-ci seraient préférables

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