Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association Neurology mentionne que
les personnes éprouvant certains problèmes respiratoires la nuit pourraient être plus susceptibles de développer une déficience cognitive que les individus sans difficulté à respirer pendant leur sommeil. L'étude a passé en revue 14 études antérieurement publiées avec un total de plus de 4,2 millions d'hommes et de femmes. Les données ont montré que les personnes souffrant de troubles du sommeil avaient 26% plus de chances de développer une déficience cognitive.
Beaucoup de personnes souffrant de problèmes respiratoires nocturnes avaient l'apnée, un trouble du sommeil potentiellement grave qui implique des arrêts répétés et commence à respirer. Les facteurs de risque d'apnée du sommeil comprennent l'âge et l'obésité. Dans les études plus petites incluses dans l'analyse, le risque accru de déficience cognitive associée à une respiration désordonnée variait de 23% à 86%.
Lorsque les chercheurs ont analysé le risque accru dans toutes les études plus petites avec un design similaire, à l'exclusion de celui qui a été fait de manière très différente, le risque globalement augmenté d'atteinte cognitive associée à la respiration désordonnée était de 35 pour cent.
La respiration désordonnée du sommeil était également associée à une «fonction exécutive» légèrement pire, soit les processus mentaux impliqués dans la planification, à l'attention, aux instructions et au multitâche, à titre d'exemple, mais elle ne semblait pas influencer la mémoire, étude également trouvée.
Cependant, les chercheurs n'avaient que des données limitées sur la fonction exécutive, ce qui rendait difficile de déterminer si les modifications associées à la respiration désordonnée peuvent être cliniquement significatives. Les chercheurs apportent cependant un bémol. L'analyse n'a pas non plus tenu compte de l'obésité, qui est indépendamment un facteur de risque pour l'apnée et l'altération cognitive. Il mentionne également qu'une recherche plus approfondie est nécessaire pour déterminer si et dans quelle mesure traiter l'apnée du sommeil pourrait réduire le risque de déclin cognitif
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