Une étude publiée dans la plus récente édition du journal Science Translational Medecine révèle qu'un test analysant le sang pour l'ADN spécifique de la tumeur aurait identifié un cancer de stade précoce chez plus de la moitié des 138 patients atteints de la maladie.
Bien qu'il soit déjà possible d'effectuer des tests pouvant détecter l'ADN cancéreux dans le sang de patients atteints de cancers en phase tardive, les chercheurs espèrent qu'il pourrait être utilisé pour identifier les cancers à un stade où les patients ont une meilleure chance de survie.
L'objectif de la recherche était d'identifier l'ADN rare à partir de cancers réels tout en ignorant d'autres types d'altérations génétiques pouvant se produire lorsque les cellules du sang se divisent ou des altérations génétiques avec lesquelles les gens naissent.
Pour l'étude, l'équipe a examiné des échantillons de sang de patients atteints de cancers du sein, des poumons, des ovaires et du cancer colorectal, en cherchant 58 gènes généralement liés à ces cancers. Dans l'ensemble, ils ont pu détecter 86 des 138 cancers de stade I et de stade II. Ils ont également séquencé des mutations dans les tumeurs de 100 des patients étudiés et ont constaté que chez 82 patients, les mêmes mutations trouvées dans le sang correspondaient à celles trouvées dans le tissu tumoral. Ils ont également testé 44 patients en bonne santé et ont montré qu'ils ne détectaient aucune mutation dérivée du cancer.
Les chercheurs précisent toutefois que d'autres études seraient nécessaires auprès d'échantillons beaucoup plus grands pour prouver que le test peut identifier de manière sûre et précise les cancers à début de stade, un processus pouvant durer jusqu'à cinq ans
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