samedi 24 avril 2021

Une étude décrit le mécanisme derrière les caillots sanguins rares liés au vaccin COVID-19

Selon une étude menée par l'University of Liverpool publiée dans New England Journal of Medicine, des chercheurs ont publié un nouveau document de recherche portant sur de rares cas de caillots sanguins dans le cerveau et de faibles plaquettes observés chez certains patients après la vaccination. Les chercheurs rapportent les cas de 23 patients, qui ont tous présenté une thrombose et une thrombocytopénie après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. Aucun patient n'avait de conditions sous-jacentes qui les prédisposeraient aux caillots sanguins.

Les tests ont confirmé la présence de l'anticorps PF4 (facteur plaquettaire 4) dans presque tous les cas (21 sur 23). Ces anticorps sont généralement déclenchés dans de rares cas par l'héparine, un médicament anticoagulant, un syndrome connu sous le nom de thrombopénie induite par l'héparine (TIH). Mais les patients rapportés dans cette étude n'ont pas reçu d'héparine et n'ont donc pas pu avoir de TIH.

Les chercheurs concluent qu'ils voyaient un syndrome dépendant de PF4 indépendant de l'héparine dans le cadre du vaccin AstraZeneca. Ils préviennent que ce syndrome doit être identifié rapidement s'il est présent, car le traitement doit être très différent de la façon dont les caillots sanguins et les faibles numérations plaquettaires sont normalement traités.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire