Selon un article publié sur le site de Johns Hopkins University, la pandémie de coronavirus en cours a infecté près de trois quarts de million de personnes dans le monde, avec plus de 140 000 cas aux États-Unis. Alors que les laboratoires du monde entier se précipitent pour développer des traitements et des vaccins contre le COVID-19, les chercheurs souhaitent également comprendre pourquoi certains groupes de personnes sont plus sensibles aux maladies graves par rapport à d'autres et si, comme avec d'autres formes de coronavirus, les infections à COVID-19 diminueront à l'approche des mois les plus chauds.
Il y a des comparaisons entre COVID-19 et la grippe parce que les symptômes sont quelque peu similaires et parce que COVID-19 a commencé à émerger en hiver, soit la même période de l'année que la grippe. Mais en matière d'immunité, il y a une très grande différence entre la grippe et COVID-19. Avec la grippe, en raison d'infections et de vaccins antérieurs, il y a toujours un pourcentage de la population qui est immunisé contre l'infection.
Or, avec COVID-19, il n'y a personne dans la population humaine qui ait un quelconque niveau d'immunité au virus. Ainsi, le pourcentage de personnes sensibles au COVID-19 est essentiellement de 100%, alors qu'avec la grippe, le pourcentage est nettement inférieur à 100%. C'est l'une des raisons pour lesquelles certaines des mesures strictes de santé publique sont mises en place. Il n'y a vraiment rien d'autre qui puisse empêcher ce virus de se propager dans la population en dehors des interventions de santé publique comme la distanciation sociale. C'est le manque d'immunité de la population qui rend les gens si vulnérables.
Les personnes de plus de 60 ans, en particulier celles qui ont des problèmes de santé secondaires, courent un plus grand risque de maladie grave. Les chercheurs commencent à comprendre que les hommes peuvent également être exposés à un risque accru. Les chercheurs constatent ces tendances de manière assez cohérente dans différents pays.
De nombreux virus respiratoires ont une saisonnalité. Dans les régions qui ont des saisons, les chercheurs soulignent voir plus souvent de maladies respiratoires en hiver qu'en été. En effet, les conditions de température et d'humidité plus basses aident à faciliter la transmission du virus. COVID-19 pénètre dans la population pendant l'hiver. Cependant, les chercheurs ignorent si le virus va agir comme un virus respiratoire typique en termes de saisonnalité. Ces derniers ignorent si COVID-19 sera très dépendant de l'hiver pour transmettre efficacement, comme la grippe, ou s'il trouvera des moyens de transmettre efficacement tout au long de l'année.
Dans certaines parties de l'Amérique du Sud et en Australie, les chercheurs observent d'importantes flambées de COVID-19, même s'il s'agit de leur saison estivale. Ils s'attendent donc à ce que le virus puisse se transmettre ici au moins dans une certaine mesure après les mois d'hiver.
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