Le problème est tel que Dr. Laurent Marcoux, président-désigné de l'Association médicale canadienne publiait une lettre ouverte au premier ministre du Canada et aux premiers ministres provinciaux et territoriaux. Le président Dr Granger Avery a mentionné que l'Association médicale canadienne fera un lobbying pour les normes nationales lors de la réunion du Conseil de la fédération à Edmonton cette semaine. Parmi les problèmes soulevés, il énumère les longues périodes d'attente pour une chirurgie, des canadiens sans médecin généraliste, des aînés qui ne peuvent pas se permettre les médicaments dont ils ont besoin, la crise des opioïdes et les problèmes liés à la santé des Autochtones. Soulignons également qu'en Amérique du Nord, un problème se dessine de plus en plus, le surdiagnostic et le surtraitement coûtant énormément cher et nuit à la santé.
Si on se concentre sur le Québec, le portrait n'est guère plus réjouissant. La réforme du ministre Gaetan Barrette a sérieusement affaibli le réseau. La réforme a coupé des postes de gestionnaires intermédiaires. Le réseau se retrouve donc dans une situation où la population est vieillissante avec une diminution de services, plaçant la population face à un déséquilibre entre l'offre et la demande. Et la réforme est difficile à comprendre, en dehors de l'objectif de tout centraliser. Le salaire des médecins n'est pas en cause puisque les MQRP, soit les Médecins québécois pour le régime public, proposait en avril dernier une réflexion sur la rémunération. Une consultation des professionnels sur le terrain rapporterait davantage d'économies et d'améliorations sur le système
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