Un article paru dans la dernière édition du Journal of Innovation in Health Informatics a retenu mon attention, probablement parce qu'il parle des anciennes amours de mon père décédé. Mon père enseignait la recherche opérationnelle et le contrôle de la qualité au département de génie mécanique et industrielle de l'École Polytechnique. Il aurait d'ailleurs souhaité me voir actuaire.
Dans Reliability of heart rate mobile apps in young healthy adults: exploratory study and research directions, les chercheurs provenant des département de médecine et de mathématiques de l'University of Udine, en Italie, se prononcent sur la fiabilité de ces applications.
Plusieurs applications
de téléphones intelligents sont apparus qui permettant des mesures de fréquence
cardiaque basées sur le principe de la photopléthysmographie. Cette technique d'exploration fonctionnelle vasculaire non invasive permet de détecter les changements volumétriques du sang dans la circulation périphérique et fournit des informations précieuses liées à notre système cardiovasculaire. Certaines études sont apparues sur la fiabilité de certaines de ces applications, avec des résultats hétérogènes.
L'étude fait la comparaison de trois applications sur deux
plates-formes différentes (IO et Android), sur une large gamme de
fréquences cardiaques. La fréquence cardiaque a été mesurée avec un moniteur de fréquence cardiaque traditionnel également.
Les résultats ont démontré que les applications de fréquence cardiaque pouvaient être utilisées pour mesurer la fréquence cardiaque pour les objectifs de remise en forme pour de nombreuses personnes. Cependant des recherches supplémentaires sont nécessaires pour 1) étudier l'influence des caractéristiques des smartphones sur la qualité de la mesure du rythme cardiaque, en évaluant plus de dispositifs ayant des caractéristiques hétérogènes; 2) une meilleure compréhension des facteurs personnels limitant les mesures de la fréquence cardiaque en recueillant plus de données anthropométriques (y compris la taille de la main et les caractéristiques de microcirculation) sur un groupe de sujet plus large et 3) tester différents sites de mesure - par exemple, sur le bras où les bandes de téléphone intelligent sont généralement adaptées pendant l'activité physique.
Les chercheurs terminent leurs conclusions en précisant que la
fréquence cardiaque mesurée par un téléphone intelligent pourrait éventuellement
être considérée comme utilisable pour des applications non médicales uniquement.
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