Alors que se déroulait le plus récent Bar des sciences tenu par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) portant sur l'avenir des communications scientifiques en français, j'ai réfléchi sur l'avenir des communications scientifiques et plus précisément, sur les raisons pour lesquelles j'ai soumis ma candidature pour le poste d'administrateur ouvert au sein du conseil d'administration au sein de l'ACS.
Comme je l'ai mentionné à quelques reprises sur ce blogue, mes parents, décédés, furent hospitalisés durant l'été 2016. J'ai souvent mentionné que j'ai grandi dans un milieu scientifique, mon père, ingénieur, enseignait à l'École Polytechnique, ma mère vient d'une grande lignée de médecins. Mon grand-père, feu Dr. Roméo Leduc, a d'ailleurs fait des recherches en médecine. Les travaux sont conservés précieusement. Ca en dit long sur le respect que nous portons à la science ainsi qu'aux recherches.
Alors que l'ancienne génération de médecin me semblait davantage concentrée sur les soins, j'observe un changement avec la génération actuelle, portée à la fois sur les soins et la vulgarisation. Mes billets témoignent d'ailleurs de la volonté de collaborer de la part des médecins, ceux-ci ont généreusement donné de leur temps à vulgariser leur univers de travail.
Leurs efforts ne sont pas vains puisque le panel de discussion intitulé Evolution of the Role of Physicians and Patients dans le cadre de la Rencontre régionale en Amérique du nord du World Health Summit, révélait une évolution du rôle des médecins et des patients. L'expertise du patient est de plus en plus reconnue comme le soulignait M. Vincent Dumez. Le
patient possède maintenant des connaissances essentielles provenant de leur
expérience intime avec la maladie et le système de santé. Ceux-ci sont
également de plus en plus informés et impliqués dans leurs soins. Ce
changement s'opère avec l'ouverture des professionnels de la santé,
comme le soulignait Dr. Marie-Josée Hébert. Même l'Université des patients,
en France, reconnait non seulement l’expérience et l’expertise des
malades mais souhaite également en faire un enjeu pour la santé
publique.
Même au Canada, tout récemment, l'Institut TransMedTech voyait le jour.
Ce centre de recherche innove en réunissant les chercheurs, les
médecins, les ingénieurs, les patients, les étudiants, les fournisseurs
d'équipements et les acteurs du système de santé public afin de
développer des technologies médicales de l'avenir. Il souhaite ainsi
décloisonner la recherche, la médecine, la R&D industrielle et
l'application des soins de santé en intégrant la participation du
patient.
Le rapport entre le milieu médical et la clientèle évolue. On sent une volonté de collaborer tant chez les médecins que chez la clientèle. Même plusieurs pistes de réflexion sont apportées par le milieu médical pour de meilleures pratique en santé. Le milieu scientifique s'ouvre et la communication scientifique s'avère plus que jamais nécessaire.
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