samedi 17 juin 2017

L'exercice, un médicament

Lors du dernier congrès annuel, l’Association québécoise des médecins du sport et de l’exercice a lancé une campagne pour inciter les médecins à prescrire à leurs patients l’activité physique. Selon  le président de l'Association, Dr. Normand Martin,  l'exercice réduirait l’hypertension de 33 à 60 %, les risques de diabète d’environ 50 % et diminuerait les incidences de maladie cardiaque, de cancer du côlon, ainsi que les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Or, seulement 5 % de la population canadienne suit les recommandations de 150 minutes d’exercice modéré par semaine

Chaque année au Canada, la sédentarité engendre des dépenses de 6,8 milliards de dollars. Les prestataires de soins primaires, comme les médecins de famille, jouent un rôle de premier plan pour influencer la population quant au niveau d’activité physique en conseillant les patients et en leur prescrivant l’activité physique.

Même son de cloche du côté de Dr. Bob Sallis, président fondateur du groupe de travail de l'initiative Exercise is Medicine®, en partenariat avec l'American College of Sports Medicine et l'American Medical Association mais surtout un médecin de famille et du sport expert, qui prescrit le sport à ses patients afin qu'ils puissent prendre en main leur santé.

L'exercice : un médicament Canada (EMC) est une initiative hébergé par la Société canadienne de physiologie de l'exercice (SCPE) qui vise à faire la promotion de l'activité physique, la santé et le bien-être. L'initiative EMC est soutenue par un conseil consultatif formé de représentants du domaine des soins de santé primaires et d'organismes de professionnels de l'exercice.

Selon l'EMC, l'activité physique fait partie intégrante de la prévention et du traitement des maladies chroniques dans le système de soins de santé canadien. Ses objectifs, sont (1) Accroître le nombre de professionnels de la santé qui évaluent les patients, leur prescrivent de l'activité physique et leur offrent des conseils à ce sujet, (2) Augmenter le nombre de Canadiens qui respectent les Directives canadiennes en matière d'activité physique et les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire et (3) Encourager une utilisation adéquate de professionnels de l'exercice qualifiés dans la prévention et le traitement des maladies chroniques.

Selon l'EMC, de nouvelles initiatives devraient être mises en place dans le contexte des soins de santé en vue d'aborder la question de l'activité physique et de l'exercice. De plus, l'activité physique et l'exercice devraient constituer des indicateurs de santé clés et une norme en matière de soins médicaux – c'est-à-dire qu'ils devraient être considérés comme étant des « signes vitaux ».

En terminant, selon la SCPE, un adulte âgé de 18 à 65 ans, actif pendant au moins
150 minutes par semaine peut contribuer permettrait de réduire le risque de décès prématuré de maladies du cœur, d’accidents vasculaires cérébraux, d’hypertension artérielle, de certains types de cancers de diabète de type 2, d’ostéoporose et de surpoids et d’obésité.

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